Aux soirs intarissables.
par Ray78
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Aux Soirs intarissables
Coulent et glissent
Des plaisirs instables
Aux senteurs ineffables
Quand le soleil s’attarde
Ne voulant pas se coucher
Lorsque les oiseaux chantent le nième rappel
D’une éternelle cantate
Quand les parfums s’élèvent
Et errent en quête d’odorat pour les apprécier
Quand les soldats ont du vague à l’âme et refusent de guerroyer
Au grand dam des marchands d’armes
Qui Hypocrites essuient une spécieuse larme
A l’heure où les poissons curieux et en recherche de relations
Sortent de l’onde et gagnent la pénombre
Afin de désapprendre à nager
Les cormorans étonnés de ne rien trouver
Au garde-manger se résignent à jeuner
Tandis que la petite mésange nonette
Prolonge ses innombrables navettes
Vers la boite aux lettres
Ou l’attendent ses petits
Jamais à cours d’appétit
Quand tout se mélange à rien
Que le pesant devient aérien
Aux Soirs intarissables
Fertiles en couleurs en senteurs en vibrations
Contemplation flottante
D’un esprit alangui
Une douce torpeur
Gagne les âmes les baigne d’une chaleur
Etrange émotion empruntée au bonheur
S’abandonner et lâcher prise
Pour une paix éprise d’universalité
Aux Soirs intarissables
Tout parle chante bruit crépite clapote sourd siffle souffle sue soupire exhale exsude exulte geint crie minaude envoute charme ensorcelle fascine pouffe
Saigne jubile
Pleure sourit
S’exprime
Vit et ne veut pas donner la parole aux silences meurtriers
Poème posté le 04/02/17