Cité héliotrope
par Luciole
[Les rues patinent sous l´effigie des rayons plombés d´amour,
les enseignent saignent de lumière
sous les châpiteaux rafistolés,
les balcons grouillent d´hirondelles
qui ramassent à la pelle
des graines de coquelicots
rouges carmins
les rues patinent sous l´effigie des tayons plombés d´amour
le carillon fait tinter la ballade
des gardenias soudées au-delà des remparts,
les ombres ajourées poursuivent
les passants pressés
qui s´évanouissent dans la flaque
du soleil.
Les rues patinent sous l´effigie des rayons plombés d´amour.
Poème posté le 08/02/17