Apparence
par Fanch
La vie ne servirait-elle qu’au désarroi
De se sentir glisser en terre de silence
Peu à peu, dés l’enfance, à l’insu des émois
Qui nous laissent au cœur un désir d’espérance ?
Ainsi toutes les joies offertes à nos jours
Ne seraient que l’écrin d’une vile conscience,
Inversée d’un dessein aux glorieux contours,
Qui ferait du néant le port de nos errances.
Les ans passeraient-ils au gré de ces mirages
Elevant la fierté de notre humanité
Par l’injuste croyance en la force des âges
Dont on saurait bien tard la triste inanité ?
Et, las, demeurerait avant que l’on ne meure
La traîne de nos songes à jamais irréels
D’avoir pensé vivre pour sauver ceux qui pleurent
Ignorant de nos choix l’impouvoir éternel.
Poème posté le 10/02/17