Je connais un jardin où fleurissent les roses,
Séraphique harmonie et bouquets alignés,
Sans le moindre arbrisseau il manque quelque chose,
Un chêne additionnant le nombre des années.
Pour un temps absolu d’un silence éternel,
Satin d’un voile obscur pour toujours retombé.
Priantes colombes et légers vols d’hirondelles
Ombres d’ âmes en peine, pour ELLE priez.
Bien loin des excès se consume mon chagrin,
Tendres regrets pour ma sœurette, ô nostalgie,
Celle-ci ne compte plus de gracieux lendemains,
Sous le parfum des fleurs ELLE repose sans vie.
Je fus le regard naïf du double admiré,
Timide et fragile tu tentais de m'imiter,
Et moi, imbécile je n'ai jamais compris
En te supposant docile à tout prix,
Reine , éternelle promise parmi les fleurs,
Me prenant par la main tu m'apprenais leur langage
Leur épanouissement, leurs craintes et leur peur
Suggérant qu'elles étaient bien ses véritables soeurs ,
Ne me reste plus que quelques perles de rosée
Choyant comme mère nos souvenirs enfantins,
Au creux de mon coeur sont venus se poser
Les regrets pour n'avoir pas mieux tenu ta main.
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