A la plage, un enfant et son père discutent...
par Evcy
Coquillages fendus et silices formés de l'érosion des siècles écoulés
Deux hydrogènes, un oxygène, au léger goût salé.
--Non, grains majestueux formant les châteaux des rires créés
--Impossible tapis bleu vert se mouvant des aventures rêvées.
Mon court instant de chaleur dans un inextricable quotidien
Oasis de repos mérité qui déjà pense à demain
--Mais la vie n'a d'autres goût que la course entre les embruns
--Tout s'écoule tout revient, juste l'observer, rien ne se retient.
Bruits re-vivifiants qui sédatent pour un court instant
Odeur d’huîtres, d'algues, d'inoubliables mais vagues relents
--Non, chanson douce des belles sirènes au chant envoûtant
--Et fragrance sublime qu'avec délectation j'attend
Tu aimes l'écume, tu aimes la mer, tu aimes le sable
--Et j'aime l'écume, et j'aime la mer, et j'aime le sable
Tu aimes le son des vagues, la chaleur du soleil, l'odeur iodée
--Et j'aime le son des vagues, la chaleur du soleil, l'odeur iodée.
----Le même tableau, les mêmes synesthésies s'offrent à chaque cœur
----Mais trop souvent on oublie que le spectateur est également acteur
----Et l'oeuvre devient dès lors tendre ou desséchée
----Selon la nature des yeux qui l'ont regardée.
Désolé pour les barres, mais je n'ai trouvé que ce moyen pour créer un décalage dans l'alignement du texte
Poème posté le 23/02/17