Effroi
par Skipette
Sous un ciel glacial diluvial
des cœurs courent à bout de souffle
dans ce marathon parisien
où d’aucuns préparent
des manifestions
bloquant Nation et autres…
Des égos meurtris ânonnent
le passé et ses erreurs
tout en s’octroyant
les deniers de l’annone
Les cloches sonnent
rappelant le peuple
à ses devoirs d’amour
oubliés transgressés
La terre révoltée abîmée
se meut beugle crache
sous le couvercle d’angoisses
où vient sourdre folie humaine
Dires et promesses
aux antipodes
s’échouent
dans le vent
la mer amère
A quoi bon cette ‘science
sans conscience’
qui détruit ‘ruine’
tout
J’ai froid
partout
Rabelais Lettre de Gargantua à son fils Pantagruel <br />
"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme"
Poème posté le 05/03/17