Parfum d'une époque
par Guerroua
Sais-tu ma mère que le désespoir ne postule au renoncement
que dans la fougue de la résistance?
Quand les senteurs des genêts
des oliviers
et des cactus
parties, tôt, des hauteurs de la Kabylie
envahissent la mémoire de l'oubli
Te rappelles-tu ce printemps viril aux teintes bleu claires?
ses caresses suaves,
ses sourires généreux
ses jonquilles
ses glycines
ses bougainvilliers
Que sont lointains tous ces souvenirs d'enfance
le bonheur et ses promesses
les rêves candides,
ces sentiers merveilleux
d'où émergeaient de miniscules rameaux d'orme fleuris
tendus vers le ciel des espérances
Poème posté le 12/03/17