La muse
par Ecrivain en herbe
Petit Homme, sens-tu mon souffle créateur
Se poser sur ta nuque et guider ton geste ?
Sens-tu cette douce sensation qui enchante ton cœur
Lorsque sur la toile, ta main effleure et caresse ?
Les soies du pinceau imprégnées de carmin
Inondent le tissu vierge formant des volutes ;
Tu es bien fier de toi, Petit Homme malin
Couchant les couleurs et dirigeant leur chute.
Et toi, petit magicien des mots choisis,
Ressens-tu ma présence aux tréfonds de tes méninges ?
Te demandes-tu parfois d’où te vient ton génie
Et ce qui te différencie du singe ?
Entends-tu les vers que j’insuffles en toi ?
Perçois-tu cette facilité à les faire rimer ?
Je te donne la meilleure partie de moi
Afin que tu puisses en couvrir le papier.
Que tu sois poète, sculpteur ou souffleur de verre,
Ecrivain, danseur, acteur ou musicien,
Je serai, avec mes sœurs, ton guide sur cette Terre,
Te procurant l’inspiration pour suivre ton chemin.
Je serai infaillible à ma tâche de t’aider
Toi, Petit Homme avide d’imagination,
A investir ton esprit, en faire ressortir ses secrets,
Et les matérialiser en de belles créations.
Inodore, imperceptible, immatérielle, impalpable,
Mon aura t’entoure cependant d’un halo,
Faisant de toi, Petit Homme doué et capable,
Un être transcendé par la magie du beau.
Essai sur thème imposé. Soyez indulgents...pas trop l'habitude...<br />
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Poème posté le 07/04/17