Poème Un nombre irrationnel par Leonard

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Poésie libre / Un nombre irrationnel

Un nombre irrationnel
par Leonard

Une ombre irrationnelle Courbant l’échine, un gros fagot sur les épaules Le long des berges du grand fleuve paresseux L’ombre titube sur les racines de saules Un chat la suit, un gros chat roux comme le feu… Le long des berges du grand fleuve paresseux Pas une auberge ni la trace d’une taule Je suis le chat, un gros chat roux comme le feu… L’ombre s’en va sans faire cas des hémioles. Pas une auberge ni la place d’une taule Jusqu’ au fond du brouillard nous allons tous les deux Je suis son chat gémissant l’ultime hémiole Soudain le froid me sort de ce rêve fumeux Je reviens du brouillard sans lui faire un adieu Soudain le froid me sort du rêve où je somnole L’horloge me sourit dès que j’ouvre les yeux Quand elle sonne, il est neuf heures, Je m’affole ! Soudain l’effroi me sort du rêve quand miaule L’horloge rousse : je devrais être à l’école Courbant l’échine devant un devoir fumeux Cherchant la racine carrée de deux…

Tout beau rêve a son cauchemar... <br />
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Et réciproquement !

Poème posté le 20/05/17

Poète

Leonard

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