Le temps emporte Ludivine
Qui dévale la Colline,
Un gentilhomme à ses pieds S'incline
En une courbette divine.
Son cœur s'allume comme allumette
Qui se frotte au papier émeri,
De cet amour , on ne guérit.
Amour d'une bergère guillerette
En ses jolies gambettes.
Se garnit le jupon de cotonnade
Invitant à de tendres balades.
Cette bergère devenue Souveraine
Dans l'infini vous emmène
Et le cœur se perd en ce flou regard,
Pour lequel on prendrait tous les égards.
Brins d'herbes tendres, accueillent en ses rêves la belle,
Elle, se passe bien d'une ombrelle,
Sa peau toute seule se hâle de ce franc soleil.
Fleur sauvage , si vite, ne s'attrape,
En ses lianes , on peut se débattre
Et l'on entend nombreux cœurs à son approche se débattre.
Elle est de ces divinités
Dont on ne peut s'approcher
Sans prendre la mesure de nos sentiments et le temps va s'évaporant...
Que divine est cette rencontre,
Cette révolution venant tout contre,
On reçoit l'absolution
D'une telle élévation...
On l'approche à pas de loup,
Si loin que l'on en a le regard flou,
Cette déesse est aussi prêtresse,
De sa main, brins d'herbe renaissent en jolis mots,
Ne lui faisant jamais défaut,
On est sous l'emprise de ses bises volées à l'Eole.
Ses bras nous enserrent mais le cœur lui s'envole
Loin de l'Eole frivole,
C'est en constance que se joue
cette romance!
La divine devient Souveraine
Et notre cœur entraîne
En une guirlande de poèmes
Se lisant à la lueur d'une bougie
Qui dans l'obscurité doucement vacille...
Elle m'a donné la clé du bonheur,
Elle me l'a enfin confiée,
Il suffit d'un tour
Et je retrouve mon amour
A ma portée, quelle félicité!
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La clé du bonheur , en nous nous la trouvons un jour , gardons en l'espoir!