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Poésie libre / Histoire culottée
              
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Histoire culottée
par Rimatouvent


Le charme féminin Vanté dans les vitrines Se parant de satin Et de dentelles fines Dans un grand magasin Deux culottes voisines Par un heureux destin Devinrent des copines. Hélas leur amitié n’étant que passagère Ne pouvait persister, aussi on les vendit Le temps de se montrer étant fort éphémère Deux dames achetèrent ces culottes de prix Cette séparation était inéluctable il fallut un hasard des plus originaux Pour que les deux amies au souvenir aimable Dans une laverie se rencontrent à nouveau. Il me plait bien de vous revoir Je vous trouvais fort sympathique Vous aviez un beau gallon noir Mais vous quittâtes la boutique. Grâce à un favorable sort Vous me semblez assez heureuse Fûtes-vous toujours en accord Avec votre belle acquéreuse. Je tombais assez bien La dame habillée court Ne dissimulait rien Et sortait chaque jour J’allais au cinéma Au théâtre avec elle Je jouissais du climat Quand venaient les beaux jours De spectacle en concert, différentes cultures, Dessous la jupe courte, enchantaient mon esprit J’assistais au début de quelques aventures Quand la dame cédait à un galant épris. Bref ma vie était douce et le temps passait bien J’étais souvent lavée avec une onde claire J’étais la préférée et aussi le soutien De ces agaceries sachant aux hommes plaire. Mais, amie dites-moi ! Et vous ? Comment était votre porteuse Le temps vous paraissait- il doux Chez elle Fûtes-vous heureuse ? Je me souviens vous étiez rose Avec Un galon rouge au bord Au centre une charmante chose Un cupidon comme décor. je vous avoue ma chère Mon assez doux destin La dame non sévère Aimait bien mon satin Mais c’est sans souvenir D’une grande culture Peu d’art à retenir Peu de littérature Et petit à petit au cours du temps qui passe Je compris que la dame avait son rituel Selon chaque sortie elle laissait la place À l’esprit s’éveillant ou au corps sensuel J’allais dans les musées ou bien au cinéma Je n’en voyais que peu car longue était la robe Mais ses jambes croisées, de mon anonymat, Éloignaient par moment le risque claustrophobe Elle sortait souvent les soirs Et de façon imprévisible De ma porteuse avec bas noirs Je n’ai de souvenir sensible. Ayant l’esprit assez logique Je suppose que ces fois là La dame en sortie érotique De culotte ne portait pas.



Poème posté le 19/06/17


 Poète
Rimatouvent



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