Capable de me noyer dans un verre d'eau,
Rare m'est l'occasion de faire du bateau,
J'ai déjà sans succès essayé de plusieurs fois me noyer,
Sans cependant avec toute ma volonté y arriver.
Mes poumons d'eau sont encore pleinement engorgés,
Heureusement que dans mon corps j'ai deux bouées
Qui toujours à la surface parviennent à me laisser flotter,
Bouées qui dominent quand je fais experte, nage sur le dos,
On m'a déjà de justesse extraite de l'eau avec filins compris,
On a essayé de porter atteinte à ma vie en filant, en cours d'eau, à toute allure,
Mais je suis si pugnace et j'ai le cuir si dur, que cette entreprise échoua,
Et moi aussi sur le pont trempée, chevelure dégoulinante, en trépas
Cela m'a valu un massage de mains bien expertes,
Et un petit verre d'alcool à 60 degrés pour arriver à me réchauffer,
Soit ,je ne suis pas férue de balades romantiques en bateau,
Il y a trop de flots aux alentours pour moi,
Je préfère habiter et rester sage sous mon propre toit,
Devenir marin d'eau douce, sera dernière aventure avant mon dernier trépas,
Et il faudra absolument que j'achète un bon compas,
Car je n'y vois pas plus que cela , en réalité, je n'y vois goutte,
Et toujours obstinément , il m'arrive de perdre ma route,
Alors je préfère rester sur le plancher des vaches,
En attendant ,que l'Océan avec moi soit moins vache, il m'a laissé, déjà, tant de traces!
vous l'aurai deviné, je n'ai absolument pas le pied marin, c'est mon destin!