La poésie et la ville (3) : le thé
par Saintes
C'est l'heure du premier repas,
Nous passons à la vie concrète.
Dans la cuisine quelques pas,
La bouilloire chauffe, le poète
En éveil écoute son chant
En graine et puis en borborygme,
Il s'emballe la vapeur aidant.
Lors le choix du thé, belle énigme
Du goût, mystère des papilles.
Suc du raisin que je grappille.
L'odeur légère du pain
Papilleux qui grésille,
Timide plainte du levain.
Miel ou confiture c'est selon,
De framboise sombre aujourd'hui.
Puis installé dans le salon
Déguste un temps qui me séduit.
Poème posté le 08/10/17