Vie et mort d'un homme ordinaire II
par Ced le magnifique
Qui je suis mais un rat qui sort de son trou
J'étais caché au fond de cette cave comme un rat au fond des égouts
Jamais je n'avais vu le soleil de mes yeux
Toujours seulement sous la porte son rayon lumineux
L'air est si doux il n'y a pas d'araignées
Et où est la poussière avec laquelle j'aimais jouer
Quel est ce visage il me semble connu
Il ressemble à cet homme qui m'a des années retenues
Laisse moi donc le mordre le baiser
Souvenirs des nuits où il venait me bercer
Que c'est drôle ton non ne me touche pas
Ce sont des mots que j'ai répété tant de fois
Tu pourras crier que tu ne t'es pas laissé faire
Mais qui s'intéresse aux sentiments des gens ordinaires
Si je te laisse la vie c'est qu'une seule mort me suffit
Que tu ais su ou pas ce que ton père faisait là
Peu m'importe il me l'a fait couvert par le son de ta voix
Poème posté le 27/11/17