Exténuation
par Coroner
Calme insulaire à la proue des voiliers,
Vers quelles réfringences inconnues
Te rends-tu ? Jusqu’au firmament noyé
Je cherche ton âme dans l’absolu.
Stance du silence envoutant la lune,
A l’évanescence d’un jour de lacunes
Chasses-tu les paroles déferlantes
Dans l’esprit lassé par les sycophantes ?
Lieu sans arme, loin des sombres visées,
De quel phare dois-je te contempler ?
Sur quelle digue étendre ma solitude
Pour ressentir enfin la plénitude ?-
Aujourd’hui je suis mâché par les dents
D’une grotte enfantée par la haine
Et rampant dans la suie d’un air absent
Je fouille les ossements des fontaines.-
J’implore l’indulgence des lumières
D’extraire de ma cervelle le néant
Et les plaines radieuses de la terre
De me laisser vadrouiller sur leurs flancs.
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Poème posté le 01/02/18