Une fois encore, ce soir
Le soleil s’est jeté dans la mer
A ta recherche, bien sur.
Une fois encore, demain
Il se lèvera, bredouille
J’en suis presque sur.
A mon tour, je plongerai dans la mer
Jusqu’à l’autre bout du monde
A ta recherche, bien sur.
A mon tour, je reviendrai
Épuisé et bredouille,
J’en suis presque sur.
Combien faudra-t-il de soirs
Et encore de matins
Pour que tu arrêtes ce cycle infernal
Et que le soleil brille enfin immobile
Sur la grande rue de la Plage.
Tu n’as pas le droit d’aller courir le monde
Et d’abandonner notre triste ville
A sa lutte perpétuelle
Entre le soleil et la mer.
Tu n’as pas le droit de laisser mourir
Ce coin de Paradis que tu as fait naître
Par tes mots et tes rires.
Tu dois revenir, ne serait-ce qu’un soir,
Pour le soleil et pour la mer
Pour me redonner goût à la vie.