Venez curiosités, plonger donc vos rétines
Dans les franges dentées de ma robe envoutante
Quand je stagne au creux des arènes rutilantes
De coraux confondant mes sournoises épines.
Attrayante comme une étoile insaisissable,
Posée sur les secrets d’une éponge adorable,
J’attends souvent la nuit pour assouvir ma faim
Et faire bander mes rapières de venin !
Vous croyez voir une amphore striée de noir
Brisée par le dentier résolu des récifs
Mais c’est l’illusion de mon contour abrasif.
Votre orgueil troublé par mon allure bizarre,
La folie vous pousse à toucher mon aiguillon…
Un bourreau s’est masqué sous la fascination.