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Le vitrail teinté de bleu
Conduit à la rêverie
D’un esprit vagabond.
La cloche tintinnabule
Au crépuscule.
Son chant, joyeux,
Porté par le vent,
Au-dessus des bois et des champs
De saint Rémy l’honoré !
Apporte une douce mélancolie,
Qui sied aux poètes,
Sensibles aux mélodies de la nature.
Tout semble communier !
Au rythme d’un temps arrêté.
Tout requiert un instant de répit,
Une pause, une trêve,
Pour les êtres flapis.
Un quasi rêve
Soudain nous investit.
Jouissance d’un instant
Arraché à la fureur, au bruit.
Les sens dominés par l’audition,
Efface ceux qui nuisent.
Comme aux moines ne conviennent plus
le goût, l’olfaction, le toucher, la vue !
Supplantés par le silence et la soumission !
Tout semble en complicité,
En cette calme fin de journée,
En un moment de sérénité.
Une minute de silence accordée,
A la paix, au silence.
A la douce indolence.
Le chant du rouge gorge,
Timide et pudique,
S’accorde parfaitement
Aux sonorités des cloches
Carillonnant, soudain si proches.
Ah le son des cloches, des bourdons
Des clochettes des carillons !
Qui vous saisissent, vous tiennent,
Vous capturent, vous figent,
Dans leurs fréquences
Agréables à notre oreille.
Compagnes des activités humaines,
Depuis la nuit des temps.
Elles rythment les événements
Et la progression du temps.
L’étain et le cuivre,
Unis pour les suivre,
Dans la cloche d’airain,
Aux sons graves ou joyeux.
Pour
Athées ou pieux
Qui dilate qui étreint
Selon le message
Saisi au passage
Deuil naissance
Union alliance.
Les abats sons
Rabattent vers le sol
Des sons mélodieux
Conçus pour les cieux
Mais perçus par de sensibles
Homo dits sapiens
Qui pour la beauté en pincent.
La cloche tintinnabule
Au crépuscule.
Son chant, joyeux,
Porté par le vent,
Au-dessus des bois et des champs
De saint Rémy l’honoré !
Apporte une douce mélancolie,
Qui sied aux poètes,
Sensibles aux mélodies de la nature.
RAYMOND 20 02 2018