Poème Trois-Six-Neuf par Ombrefeuille

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Trois-Six-Neuf
par Ombrefeuille

Le mistral Qui se lève et s'élance Est pareil au galop d'un cheval. Le ciel danse Dans le lointain profond De l'instant qui éblouit la plaine. Et s'en vont A la sente prochaine Les adieux des pétales tombés. Là s'éveille, Quand se couchent les blés, Le vol vif et têtu de l'abeille. Le printemps, Où le souffle commence, A la fougue des premiers amants. Ô silence De l'été assoupi Dans le tumulte de la lumière !... C'est ici, Au front nu de la pierre, Que l'automne soupire, pensif. Et frissonne L'hiver méditatif Où sans fin le mistral tourbillonne ...

Le mistral, ce vent qui vient du nord, est surnommé Trois-Six-Neuf en Provence, car il est réputé souffler trois, six ou neuf jours d'affilée.

Poème posté le 25/02/18

Poète

Ombrefeuille

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