le 5 Août 1998
20h08
J'ai vu sur ta peau blanche comme la neige
Tes cheveux dorés sur tes épaule frêles,
Je commence à tourner dans le manège
Qui fond le coeur de ta flamme qui se mêle,
Tes doigts taillés dans le vieux chêne en soie,
Aux mains aussi lisses qu'une cire de bougie,
Je voyais les fraîches caresses de la joie
Dans le recto et verso d'un tour de magie,
Le lit de ton ventre plat d'une belle rivière,
Posant au nombril du monde une primevère,
Où je mis mes sentiments près de ton muret,
Trés loin de ta végétation de la forêt,
Descendant sur tes jambes, ton chemin,
En me privant du désir charnel d'un festin,
D'une grâce, d'une beauté, d'une femme si belle,
Et reste encore dans le rêve éternel.
21h28