Légende des siècles
par Saintes
Le grand Hugo de sa plume puissante
Ecrivit-là, formidable odyssée.
Modestement une aventure me tente,
De notre France en quelques mots tisser
Profonde trame évoquant son histoire.
Du Gaulois notre ancêtre en sa diversité,
Sujet de l’empire en sa latinité,
De Clovis roi des Francs, l’esprit chrétien se mêle,
Fondant la royauté que la renaissance fait belle.
L’esprit philosophique après cette grandeur
Ne nous quittera plus ; de la noblesse la peur.
C’est alors le craquement
Du peuple intervenant.
Violent est le séisme,
Conquérant est euphémisme :
Dure fut la leçon,
Faisons méditation.
Bonaparte scellant ses actes dans le marbre
Lors de la liberté ne choisit l’altier arbre,
Parle pour l’avenir mais à la république,
Choisissant l’empire, ne donne pas la réplique.
Grandi dans la guerre n’en vit point les horreurs :
Il offrit à la France un complet déshonneur.
Un demi siècle de va et vient
Nation et République entre-elles nouent le lien.
Le pays se transforme et l’industrie croît,
Se fondent les libertés, l’éducation s’accroit,
L’empire français monte à son apogée ;
De la question sociale est la loi négligée.
Le choc des empires
Le bal des vampires,
Lors la guerre est mondiale,
Le combat frontal
Accouche d’une révolution
Qui dès lors travaille les nations.
L’empire américain est né
La paix est fort mal négociée
Mais le peuple allemand étouffe,
Sa vie n’est pas opéra bouffe :
Violente la crise économique,
Les déchirures politiques.
Par la terreur et l’exclusion
Hitler cynique pousse ses pions ,
La France une belle endormie
Ne voit le péril qu’à demi,
Las le totalitarisme est en œuvre
La démocratie fera ses preuves.
La France réunie, il y faut un grand homme.
Elle se modernisme et pas réaliste en somme
Se perd dans les limbes des guerres coloniales.
Le ferment de l’Europe est une idée géniale,
Elle n’y suffit pas à sauver la Nation
De Gaulle y pourvoira président en option.
La république a vu l’évolution des mœurs
Et s’est doucement rendormie à cette heure
Suivant la pente elle décline
Versant, en ce quoi est encline,
Dans la facilité
Et l’immobilité.
Poème posté le 13/12/14