Il n’est pas étendu mon ravissant village,
Sis, dans le joli parc naturel régional
De la forêt d’orient, admirable, bien sage,
Entouré de beautés, un réel festival.
En arrivant de loin, on voit sa belle église,
Sublime création, naissance du douzième.
Elle défie le temps, majesté sans emprise
Offre sécurité nous donne un bel emblème.
L’esplanade au printemps, colorée de prunus
Souhaite poliment à tous la bienvenue.
Nous possédons aussi, un beau lavoir, en plus
Des anciennes maisons plantées le long des rues.
Fin d’automne, passent, claironnantes les grues,
Périple des oiseaux faisant alors rêver.
Elles vont au soleil, alignées, très en vue,
Toujours volant en V sans jamais dériver.
Au doux printemps suivant elles repasseront
Pour regagner le Nord, aux fins de nidifier.
Charmés comme toujours nous les écouterons,
Annoncer les beaux jours de façon certifiée.
Mais le plus magistral, notre verte campagne
Habille l’horizon et ses herbeux bocages.
J’aime m’y promener auprès de ma compagne,
Tous deux, main dans la main, dans ces beaux paysages.
Bovidés et chevaux, en ces riches prairies
Courtisent les regards, images du passé.
Nous sauvegarderons sagement cette vie,
Admirable combat, une action à classer.
Bourgade préservé par la loi pour toujours,
S’écoule la beauté d’une jolie rivière,
Des truites arc-en-ciel vivent dans ses contours,
Mon village joli, c’est sûr j’en suis très fier.
Vous penserez alors : des mots de Tartarin
Vous auriez sûrement raison de la penser,
Mais mon plaisant pays vaut son du tambourin,
Si le cœur vous en dit, je vous en prie… venez !
Daniel Lefebvre
02.01.2015