Insomnies
par Joachim
Fermer mes yeux puis les rouvrir, encore et toujours
Sur le noir ! Celui de l’âme ou bien de la nuit,
Qu’importe ? L’obscurité, vide et sans contour
Dévore tout ! Hélas, le soir dans sa furie.
Le silence aussi, froid, le silence pesant
Rythmé pourtant parfois au Tic Tac de l’aiguille,
Calme, glaciale, qui bat et montre le temps,
Passant derrière tous les fantômes qui vrillent !
Seul, dans la tourmente avec des démons, et moi
Surement, ou l’autre peut-être…Qu’importe !
Le Faux est dans le Vrai, la douleur dans l’émoi,
Le rien est là pour tout, n’est-ce pas de la sorte ?!
Tout s’enchaine ! Un grand cercle, où une boucle sans
Fin. Rien ne bouge mais le cerveau ne cesses pas
Sa course. Demain est bientôt là, je le sens,
Qui s’agite ! Comme les monstres dans mes draps !
Allez viens Sommeil, Viens ! Abrège ma souffrance !
Laisse moi me noyer dans ton gouffre sans fond,
Calme mes angoisses, apaise mes questions,
Viens ! Prend moi dans tes Bras ! Et soit ma délivrance !
Poème posté le 11/02/15