Le Sonnet
par Joachim
Prenant ma douce feuille et ma plume de verre,
Je décidais d’écrire entre les douze étoiles,
Six fragments d’émeraude et six fragments d’opale
Pour sentir simplement la musique dans l’air.
Rien d’autre que l’extase et l’inspiration,
Des sons et des parfums vibrant jusqu’au vertige,
Tout au long de la main, et le long de la tige,
Filant et finissant sur le papier profond.
Et cependant que jouit au bord de l’hémistiche,
Le désir envoutant d’achever le mystère,
Je cherche dans le ciel la rime qui se niche,
Derrière l’infini qui semble s’animer,
J’aperçois le beau mot, le vers qui fait la paire,
Je le saisis alors et finis le Sonnet.
Poème posté le 19/02/15