La vague enroule sa tendresse
Sur la vie, ajourant le temps,
Songe d'azur aux vents d'autans,
Un coeur perdu s'y coule et stresse.
Naufragé, seul, dans sa détresse
Tout débattant, il tend pourtant
A survivre, fol impotent
Qui meurt à l'heurt dont on l'oppresse.
Au maelström d'amours en fuite,
La douleur n'est jamais fortuite,
Abusant d'effets indicibles ;
Mais chacun veut apercevoir,
D'une lueur cillant l'espoir,
L'âtre, au Phare des Impossibles.