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Tout décline en ces temps, les soirs sonnent si tôt
Au porche des nuits fraîches, les pensées brunissent,
Lasse, la place passe aux signes qui trahissent
L’imminence des froids quand la tristesse éclot.
Le sourire à la main, le rêve sur le dos,
Sans se soucier des vents ni des feuilles qui glissent
Des corps des arbres nus d’où les veines surgissent,
Celui-ci danse et siffle de joyeux tempos.
Il ne s’étonne pas de ces terrasses vides,
D’un horizon d’hiver, des nuages, les rides
Sont les portées de choix, la plage où il conçoit
Une ode au souvenir d’un baiser, il s’amuse
A le conjuguer lent, brûlant, fort et l’envoie
Vers sa saison d’Amour, son été fou, sa muse.