L'hiver s'est habillé dans sa fourrure.
Son attitude devient indifférente.
Il ne porte plus ni peur ni crainte,
Seulement un doux murmure.
L'hiver est insidieux, il peut toucher
À mon esprit qui est ardent, mais flou.
Il n'est pas clair : qui hurle, le loup,
La cheminée bouchée ?
Et je pourrais, avec toute ma passion,
Dépeindre un été et le soleil.
Mon oreiller garde mes sommeils,
Mes rêves, mes expressions.
L'hiver, qui triche, me berce à m'endormir,
Mais la conscience têtue veut s'activer.
Comment serai-je motivé
Sans but, sans avenir ?
Avec une attitude de vainqueur,
L'hiver me plonge doucement dans l'ennui.
Je cherche alors en pleine nuit
Mes vers du fond du cœur.