Punition
par Gkak
Punition
D’un geste terrifiant car il n’a rien d’hostile,
Il saisit ta crinière et, patient, il la noue.
Puis il lie tes poignets et te place à genoux.
Ravalant tout pardon, tant il est inutile,
A ce maître, impassible et froid déshabilleur,
Tu choisis d’opposer, pure fierté farouche,
L’insolence affichée de ton postérieur,
Tolérant qu’on le fesse, excluant qu’on l’attouche.
Comme d’un fou furieux, un fou applaudisseur,
L’impitoyable élan de ce bras punisseur
Claque et claque sa rage appliquée et têtue
Jusqu’à faire rougir à blanc cette joue ronde
De ton cul qui paie cash pour ton âme qui fronde
Et se vante, tout bas, de n’être dévêtue !
Poème posté le 03/11/15