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Aux autres
par Banniange


Quand je t'invoque, mon tendre amour Le feu renaît de ses cendres dispersées Et les soupirs des vergers célestes Nous embaument de leurs arômes. Quand je te parle, fidèle ami Les écluses du ciel retiennent les eaux grondantes, L'air vibre de chaudes lumières Et traverse la baie des âmes. Quand je te pleure, pauvre exilé, Des lunes rougeoyantes versent sur les chrysanthèmes Des ruisseaux de rubis Que recueillent les anges. Quand je te prie, Dieu de charité, De suspendre un instant le vol noir de la haine, Fossile vénéneux du chaos immémorial, Ton souffle suscite une nuée d'ailes Sur les pourpres bruyères Tandis que le visage radieux des renaissances S'ouvre en arc-en-ciel, Les chants de l'innocence se répandent Comme une semence Loin des stèles macabres de l'histoire.

Texte écrit en hommage à Martin Buber, grand philosophe juif dont l'oeuvre contient des merveilleuses pages sur les rapports de soi à l'autre.

Poème posté le 11/11/15


 Poète
Banniange



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