Vers l'incendie
par Kiriyatskiy
"2. 91 Soleil levant un grand feu l'on verra
Bruit et clarté vers Aquilon tendant:
Dedans le rond mort et cris l'on orra
Par glaive, feu, faim, mort et attendant."
("2. 91 Le soleil qui lève un grand feu, l'on verra
Le bruit et la clarté vers Aquilon tendent:
Dans le rond mort et les cris l'on aura
Par leur glaive, feu, faim et mort ils attendent.")
(Nostradamus 1555)
Vers l'incendie dernier, les ventres
De nos vaisseaux cosmiques veulent prendre
Nos plantes et nos animaux.
L'invite Saturne au Titan,
Fait une station, car sait comprendre
L'homme qui décrit, par les forts mots,
Qu'il a sauvé tous les rameaux
De notre vie chère qui l'attend.
La Terre cache ses bateaux étant
Dans une trémie qui est l'armoire
Sous une montagne. Partout, sans gloire,
Sous ces feux morts il n'y a nul ciel.
Sa lave détruit l'esprit rompu.
Mais nous supprime toutes les mémoires.
L'espoir comme le passé partiel
S'oublie sous notre poids mutuel.
Mais les cerveaux perdirent leurs rues
Derrière nos dos. Le mal a pu
Dicter le culte d'une personne.
Et sa télépathie couronne
Le règne qui semble absolu.
Dans ces vaisseaux, leurs gens quittaient
La Terre brûlée. Et par le trône,
Toutes les pensées humaines sont lues
Et la fusée vole dans leur flux!
Mais, à genoux, l'humanité
Aveugle ne peut plus goûter
Notre beauté d'indépendance.
Il est Dieu, notre Providence.
L'homme imparfait endure son tort
Du temps bref de la dictature.
Mais le Titan cesse son échéance.
Ce grand voyage finit, la mort
Arrive au dictateur, son corps
Descend dans l'atmosphère du pur
Gigant Saturne en dehors
De leurs souffrances, hors des murs.
En Youtube, je lis ce même poème ici https://youtu.be/cQyEJ8b0OQw?list=PL0E36675F83995F43
Poème posté le 06/12/15