Le revers de la Médaille
L’Amour qui se respire pour aider vivre
Quand se revit le temps
Auprès d’une Âme sans allant
Où présent est dentelle
Par l’absence récente du moment !
Je ne peux que dire :
« Merci Seigneur, je ne suis pas ici pour rien »
Lorsque je vois le délice dans ses yeux
Cette belle exclamation dans l’iris affamé
Et sur ses lèvres la praline : Merci, Revenez ! Revenez !
Mon regard dans le sien, je me livre :
N’oubliez pas, je suis lierre, je reviendrai
Aujourd’hui et demain comme hier !
Sollicitude, Merci, merci tu es ma solitude
Maintes réflexions m’amènent au cœur de ta merveille.
Lorsque je revois tous ses films raconter mon Âme
Assise, douillette, aussi calme loin d’une tempête,
Tu ne peux savoir combien je suis rieuse avec toi !
J’arrive pour voir des rêves border le temps
Et tout à coup, un sourire glissant sur mes pas,
Comme un rai effaçant une ride,
Tel un rideau transpire s’envole par la fenêtre ouverte
Laissant passer long rayon de soleil !
Ô temps heureux soyeux de toutes sensations étranges
Qui frissonnent en nos cœurs, qui, tout bas nous parlent
En bouquet d’essences ici et là, oubliant le soi-même!
Tant heureux oui ! Mais combien pesant en soi
Lorsqu’on sait qu’un temps dure un temps!
Pour cette Âme qui ne le mesure
Tel l’enfant dans ses bras
Elle le reçoit le respirant
Sans signature!
Quand on sait
Que pour nous, il passe trop vite mais se revisite,
Que pour Elle, Il se tricote sur un ouvrage
Jamais fini, en pure laine aux points
Qui chevauchent
L’un et l’Autre
Réchauffent!
Et ceci me rappelle aussi ma mère
Qui m’a confié trois mois avant de s’en aller en 1999 :
« Grâce à toi, je partirai dans un beau décor »!
Retenant sur chaque oeil le verni d’une larme!
J’ai retenu tous mots, aujourd’hui tous neufs
Ma perle tombe ici
De mes yeux
Sur ses mots
Encor’fleuris
D’à Dieu
Polymnie2, ce 6 décembre 2015