Vivre
par Ruben
La prison de mes bras s’appelle liberté,
Ni chaînes ni boulets pour nos corps enlacés,
Simplement nos chairs tremblantes, enfin apaisées,
Confondues dans l’ardeur brûlante d’un baiser.
Geôle ouverte aux tourments mordants de l’oubli,
Nous irons dans ce monde, étrangers à ses bruits,
Marcherons dans ces vallées de larmes amères,
Sans voir les tombeaux où s’épanchent les mères.
Dans ces lendemains incertains ports à galères,
Tant d’âmes y explorent les raisons de la vie,
Tant aimer et jouir sont quêtes de nos envies.
Fuir à l’horizon, loin des pleurs de la terre,
Naître à nouveau, sous un ciel nourri d’agapê,
Vivre ensemble et atteindre enfin la canopée.
Poème posté le 20/01/16