En ce matin d’été s’endimanche de toiles
Mon plus joli rosier, le rendant irréel
Un tableau magistral devenant idéel.
D’une brume du jour il se couvre de voiles.
Ces jolis écureuils, parcourant cette fresque
Dansant à travers bois, en petits baladins,
Avec un charme fou, caressent les rondins,
Sautent dans ce décor devenant arabesque.
Sur la branche d’un pin l’oiseau vient se percher
Entamant son concert pour charmer sa petite
Sur la mare aux canards la lune encor s’agite
Et pourtant le soleil est venu la chercher…