Art
par Pampelune
Dialectes natals, eurythmies, énergies échappées de leurs gangues.
D’un’ seconde à l’autre anxiété, attente.
Et lorsque déboule le vent – la verdeur, l’élan, les harangues –
Se livrer, absolu, à cette virilité latente.
C’est cela, s’exprimer.
D’un jet, empreindre le trait – combien abrupt, combien repu – s’imprimer
Réel. Reconnaissant, entre les remous telluriques. Y deviner
Son rôle. Pas plus durable qu’un couchant bientôt mué.
Ocre de Sienne.
Brumeux regrets.
Rêveries, chroniques, neuves, anciennes,
Comme
Un curieux engrais
Créant majuscule le H de « heurs » et d’ « homme ».
Celles conservées intactes
Par-dessous l’index du temps, qui fut formol et tact.
Car s’émettre est chair.
Et l’on s’introduit dedans le plus intime.
La grive invite ; les rocs, doucement, saignent…
La jachère
Est là. Au précipité du pinceau, du calame, des rimes.
Au je(u) du geste et du mime,
Règne.
[…]
… S’abandonner à la paix d’après les pleurs,
Mésange et cascade, fleur.
Poème posté le 11/02/16