Nature belle et touchante
par Raymond
Elle coule ,elle roule, impétueuse Ariège
Serpentant la montagne et ses larges vallons.
Tantôt envahissante hébergeant en son siège
Les pâturages et les lacs courant aussi les ponts.
Surprenante rivière elle affouille son lit
Troublante ainsi pour nous pêcheurs bien avertis,
Fascinante parfois ne peut s'apprivoiser,
Caressante au toucher sans jamais pavoiser.
Gardez-vous d'approcher les rives escarpées,
La roche lisse et fourbe opte au mauvais vertige.
Barrage fort en gueule et tout béant s'érige
En trous noirs vomissant leurs verves indomptées.
Kayakiste ou rafteur ne peut s'en rendre maître.
Sa claire eau fait miroir, voit l'omble chevalier,
Saumon, truite, écrevisse avançant par millier
Sous un soleil mourant sur la rive et ses hêtres.
Poème posté le 12/02/16