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Pourquoi sasser le passé....
par Tonindulot


Glose sur un texte d'Alfred de Musset écrivant à Georges Sand La feuille morte vole au printemps qui convie A la laisser pourrir sur son vert cimetière. Porte ta vie ailleurs, ô toi qui fus ma vie ! Car l’arbre dépouillé par le souffle éolien Semble dire à ce vent, de prose rancunière : Verse ailleurs ce trésor que j'avais pour tout bien ! Je doute hélas toujours des gens d’idolâtrie Qui paraissent loyaux en mine hospitalière : Va chercher d'autres lieux, toi qui fus ma patrie ! Le climat d’aujourd’hui séduit mon Egérie A qui je dis, joyeux : Ô très douce infirmière Va fleurir, ô soleil, ô ma belle chérie ! Tu parlais de Constance en mots faisant du bien Mais tu déplaçais trop la commune barrière : Fais riche un autre amour et souviens-toi du mien ! Maintenant je jouis de ton indifférence Car tu vis loin de moi par delà la frontière : Laisse mon souvenir te suivre loin de France ! Je t’offre ce bouquet que pour toi j’ai glané, En flânant dans le pré de jupe printanière : Qu'il parte sur ton cœur, pauvre bouquet fané ! Mon être trop candide avait pour référence Le soin intermittent de ta chaude bannière. Lorsque tu l'as cueilli, j'ai connu l'Espérance Croyant tout simplement tes mots plein d’assurance Tes plis fort enlevés dits de belle manière. Je croyais au bonheur, et toute ma souffrance Vient de l’élan profond qui m’a subordonné Au courrier quotidien. Ma peine journalière Est de l'avoir perdu sans te l'avoir donné. ********** Porte ta vie ailleurs, ô toi qui fus ma vie ; Verse ailleurs ce trésor que j'avais pour tout bien. Va chercher d'autres lieux, toi qui fus ma patrie, Va fleurir, ô soleil, ô ma belle chérie, Fais riche un autre amour et souviens-toi du mien. Laisse mon souvenir te suivre loin de France ; Qu'il parte sur ton cœur, pauvre bouquet fané, Lorsque tu l'as cueilli, j'ai connu l'Espérance, Je croyais au bonheur, et toute ma souffrance Est de l'avoir perdu sans te l'avoir donné.



Poème posté le 19/03/16


 Poète
Tonindulot



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