Quand tant la nuit m'enromantise
Ma pensée en vole vers toi,
Solitaire en vers je sottise,
Au verso, renversé, pantois.
Pourvu miss que tu m'endormises,
Rimeuse recomptant du doigt,
Plus que moutons qui gambadisent
Sous les poutrelles de mon toit.
Dans le sommeil, je te rêvise,
De touche-coeur à touche-émoi,
D'îles aux corps fous qui s'attisent
Dévalant des volcans de soi.
Dans le matin de vie en prise,
Ne sachant rien de l'amour-roi
Le jour ajoutera sa brise.
Viens dans mes bras il y fait froid.