Rejet
par Francois Ville
Tu as pleuré hier au soir
Mes mots t'ont surprise et cognée
Une vérité laide à voir
De ta pudeur s'est empoignée
Je t'ai rapporté les "On dit"
De ceux prononcés dans le dos
Le préjugé qui rebondit
Et qui ne fait pas de cadeau
Eux ont éclipsé ta valeur
Et subodoré ton mépris
La haine enfante la rumeur
Un aveuglement de l'esprit
Tu estimais que ton image
Était le pendant de ton âme
Erreur car pour eux tu dégages
Un authentique appel au blâme
J'aurais peut-être dû me taire
Éviter le flot de tes larmes
Enfouir comme un cercueil en terre
Autant la tension que les armes
Je comprends et vis ta souffrance
Encore une belle injustice
Ils se sont fiés à l'apparence
Au superficiel au factice
Endossant la faute et les torts
Je te demande pardon
Nos liens sont si beaux et si forts
Ne me mets pas à l'abandon...
Poème posté le 01/05/06