Quand je te regarde
Car encore je te regarde
,
Mais seulement une apparence
Que j'anime de souvenirs vivants
,
Mon âme reste confondue
...
Tu n'es peut-être pas disons
Celle que je crois
...
Je te reconnais
Sans te connaître
.
J'ai certitude que tu ne m'ignores pas
,
Certitude
,
Pas envie ou croyance
.
C'est au-delà du corps que je te cherche
!
Je vibre
,
Mais pas de ta jeunesse
,
Je vibre de l'intimité de ton être
,
À ta fréquence
...
Je vibre de nos retrouvailles
Bien au-delà d'une épousaille
.
Tu es gamine sans l'être
Et j'atteins l'âge où le corps reste en arrière
.
Nous ne sommes libres ni l'un ni l'autre
,
La belle affaire
!
Ceux qui se retrouvent ne peuvent s'ignorer
Ni passer outre le nécessaire d'une présence mutuelle
.
Voilà
,
Le destin nous a aspiré
.
Je ne transcende pas mon amitié pour toi
,
Je l'infinis
...
Tout ceci est contenu dans ces mots
Que je te chuchote sans relâche
:
Je t'aime