Désintérêt
par Ecrivain en herbe
Autrefois, tu me disais que tu m’aimais,
Tes paroles, tes gestes me le montraient
Maintenant tu montes dans ta tour d’ivoire
Peut-être pour ne plus me voir.
Autrefois, tu me disais que j’étais belle
Qu’une journée sans moi t’était cruelle,
Que tout était vide, que tu ne pensais qu’à moi
Que tu me désirais et que je n’étais qu’à toi.
Où sont passés les baisers langoureux
Que nous échangions les jours heureux ?
Qu’est-il advenu des fous rire imprévus ?
Sont-ils définitivement perdus ?
Maintenant, je souffre. Ne le vois-tu pas ?
Tu m’abandonnes à petits pas
Et pendant que tu surfes avec l’inconnu
Notre relation s’en va tel un ange déchu.
Le petit écran toujours allumé, le nez sans cesse vissé sur la toile,
Tandis que dans le ciel, nous attendent des tas d’étoiles ;
Scène propice aux rêves qui avant nous liait le soir
Et que nous admirions enlacés et pleins d’espoir.
« Chaque jour on doit entretenir son jardin »
Paroles souvent sorties de la bouche des anciens ;
Peut-être n’avons-nous pas pris le temps
Et en payons le triste prix maintenant ?
Peut-être nous sommes-nous laissés gagner par l’usure,
Celle qui apporte tant de blessures,
L’habitude aura eu raison de nous ;
C’est le cas de beaucoup de couples après tout.
J’espérai juste que nous c’était différent
Et en mon cœur, j’en avais fait le serment :
Celui de nous préserver de tous les maux
Dû sais-je gravir des montagnes pour rendre notre amour plus beau.
Mon Dieu mais que c’est-il donc passé
Pour qu’au fil des années
La passion qui nous liait
Se soit éteinte à jamais ?
A jamais ?...... Ne jamais dire jamais,
Plutôt…….et si on dialoguait ?
Adieu technologie et pseudo communication
Qui ne servent qu’à nous faire toucher le fond !
Que sont ces outils qui nous font oublier l’essentiel ?
Oublions pour un temps, messages, contacts et courriels
Recentrons-nous sur ce qui est important
Profiter ensemble du temps présent.
Nos baisers, nos regards, nos sourires,
Les choses simple de la vie, faisons en sorte de les faire revenir ;
Posons-nous, parlons-nous, regardons-nous, touchons-nous,
Et peut-être ainsi nous en verrons le bout.
Poème autobio mais étant également le reflet d'une époque qui part en vrille.
Poème posté le 08/09/16