En liberté secrète comme sur une île, je fonds en silence, loin de tout, avec le ciel de lit pour compagnie.
S’échappe au grand large
Mon Âme
L’immensité du large s’ouvre à moi inlassable
Je marche sur la plage là où la mer s’éteint
Mon pas de sel et d’eau fond en tapis de grains
S’étend le firmament s’imprégnant d’un fin sable
L’océan changeant s’offre étire son mouvant
Vers la plage ensablée emporte nos secrets
Puisant dans nos entrailles nos troublantes pensées
La plus triste ou plus folle au sensible émouvant !
Lorsque je vois l’oiseau raser l’eau de son aile
Et s’envoler dans l’air, je plonge dans les flots.
Où vas-tu sanglot ? Où vas- tu angelot
Emportant ma pensée en fleur où ira- t-elle ?
Mon regard déterré te suit sans un écho
Reste sur toi fixé loin de mes pieds baignés
Et ta grâce envolée fuyant avec mon sceau
Promène mon fardeau près de l’éternité.
Cette éphémère approche en cette immensité
Où le ciel tend ses bras quand l’océan l’embrasse
Le soir de pleine lune à l’heure de l’unité
En feux follets l’étoile une à une repasse.
Scintille l’azur rougit frisant sur les vagues,
Le Plissé de fils d’or striés effilochés
Suit en mourant la lame !
Je me retrouve seule ainsi bien entourée,
L’embrun fondant ma larme
Essuyant son empreinte, et je cherche sa trace !
S’est enfuit mon chagrin ivre de liberté.
Vers une Île en beauté.
Je me sens si légère heureuse en plein désert
Le ciel me couvre entière, heure délicieuse
Tout à coup familière et l’âme en rosaire
M’inspire un doux crédo sur flamme audacieuse
Solidaire elle opère.
Ô merci Mer de sel de sucrer ce moment
Foisonner sur l’éteint* le plus pur des sarments
M’offrant Divin Mystère
Mon Île pour lit de ciel me berce à l'Infini.
Polymnie2, ce 3 Octobre 2016.
Eteint = augmenter son volume en changeant d’état,
quand on l’éteint la chaux vive foisonne augmentant de volume
Ce poème n’ayant pas eu sa couronne,
Pour vous le présenter, il patientait.
Voilà, qu’en septembre, je cuisinais
Des carottes râpées, rissolées bien aromatisées
De fines herbes, carry sel et poivre comme tout un chacun,
Ne voilà-t-il pas qu’en mettant du sel je m’entends dire
Cela relèvera le sucre ! Mon poème s'impose avec sa couronne !
Je la tiens, alors que j’étais loin
De ce détail depuis le temps !
Faut-il dire et reconnaître
Que nous sommes
Téléguidés et ce
A notre insu !