Baignés du sort de l'apaisement émotionnel
par Stella
On les voit qui se promènent l’air de rien croisant d’autres citadins
Parfait dans l’ abandon, que leurs pas s’harmonisent bien.
Et leurs bras, sans charge, nonchalants piquent d’envie les curieux prochains.
Deux corps affectés qui ne s’opposent, ayant perdus plus que le rien.
Humain encore, survivant en rejet de verbes vivants à la vie dure
Et des occupations auxquelles les hommes s’adonnent dans ce monde.
Indifférents en sorte, exempt d’artifices, ils cassent la cacophonie des exubérants,
La terreur des angoissés, qui désirent leur compagnie par l’apaisement qu’ils procurent.
Deux êtres qui ne se cherchent pas mais s’aiment d’amitié,
Battissent leurs âmes et le soleil presse les jus naturels de l’être.
Poème posté le 19/10/16