Rêve éveillé
par Kim Aquilina
Quand seules les ombres veillent, au milieu de nulle part,
Et que ton visage se dessine dans la chaleur du soir,
Il n'existe plus rien que le souvenir de tes mots,
Et ton rire discret et lointain que j'entends en écho.
Mi déesse, mi femme, tu m'apparais sans cesse,
Et lorsque la brise du soir se transforme en caresse,
Le souffle du ciel prend l'apparence de ta main,
Pour poser sur mon visage son touché divin.
Il n'y a plus rien autour de moi, je ne suis plus sur terre,
Quand la nuit m'enveloppe de ses bras dans une chimère,
Je suis perdu dans une brume étrange, un rêve étoilé,
Qui rapporte un peu de ton parfum et quelques baisers.
Kim Aquilina
Poème posté le 19/10/16