Aimer poétiser c’est savoir que les pieds
Rayonnent sur la rime assurant leur délice
Cette couronne, fève, en jouant sur la lice
Emet belle musique effeuillant doux œillets !
Quand on sait que la rime, amoureuse première
Croisée ou embrassée et même plate arrime !
Grande sentimentale enserre tous les rythmes
Use en finesse austère en de tendre lumière !
Ecrire est une chose ! poétiser est autre
C’est l’âme qui envoie mais qui jamais se vautre,
L’épine ou la douceur d’une rose qui nous aime !
Elle pleure, nous cause, et soutient ce qu’on sème !
La rime s’exprime
Je veille sur un monde en bien belle robe
Au bon vouloir chacun d’incruster une fleur,
A tous de la choisir en baume doux qu’effleure
La rose ou marguerite et j’effeuille ou j’enrobe !
Je vis en liberté secrète mais je vole,
Ici-ou-là, au gré de vos hautes pensées
Là où le sentiment, me lie en embrassée
Mais rarement plate alors je suis frivole
Lors, vous me posez croisée, il me semble prier
Le soupir patientant son écho, sa jumelle,
L’inspiration me cherche enfin pour faire belle
Cette étoile des cieux qui se fait supplier !
Sachez faire votre choix mais n’abandonnez rien
Tout parfum fait saveur et la prose dit même*
A ses règles sensibles pour chanter un son lien
Qui se pose ailleurs tel un refrain qui s’aime !
Polymnie2, le 17 janvier 2017
Je viens de rectifier un mot qui changeait ce que je voulais exprimer,
prosodie répété au lieu de prose dit.