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Il est des choses qu'on ne dit pas,
Que l'on garde aux tréfonds de soi;
Il est des chagrins personnels
Qui resteront plaies éternelles;
Il est des peines en blancs linceuls,
Des crève-coeur et des écueils...
Tous ces orages frémissants,
Autant en emporte le vent !
On ne peut arracher ces chaînes
Qui nous entravent et nous entraînent,
Les larmes sont de la partie
Dans les méandres de la vie.
Ces tristes clowns si mal aimés,
Ceux que le sort a malmenés
Et la horde des oubliés
Aux marges de la société...
Avec ces peines en balade
Laissant les coeurs en marmelade,
Faudrait faire un si grand brasier
Pour qu'elles s'en aillent en fumée.
On ne peut arracher ces chaînes
Qui nous entravent et nous entraînent,
Les larmes sont de la partie
Dans les méandres de la vie.
Tout au long de ce souffle immense
Il est des haines et des violences,
Il est des départs des absences,
C'est désolant quand on y pense.
Ces peines que l'on ne dit pas,
Que l'on cache aux tréfonds de soi,
Seul un ami peut les comprendre
Sans vouloir chercher à comprendre...
Car il est bien sûr d'autres liens,
Des liens sacrés qu'on aime bien :
Les noeuds secrets de l'amitié
Toute d'estime et de bienfaits...
Alors on range ses galères,
Suffit de sourire, d'avoir l'air...
Un ami nous comprend au-delà des apparences
Francesco Alberoni