Poème renaître enfin par Jpfras

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renaître enfin
par Jpfras

depuis peu de temps, je sens en mon être comme une renaissance. Fît des anciens tracas et des tourments qui hantaient ma conscience; je suis un homme neuf! Grâce à l’effroi d'être tombé au fond du trou, enfoui dans l'ombre,sombrant dans un œuf. Poursuivi de partout, pourchassé, anéanti par mes sombres idées. je fût englouti, entièrement, de ce que la vie me torture: travail véhément, santé susceptible, désinvolture, amours si désunis, amis introvertis. Oh! je ne vous bannis pas, je ne vous blâme pas; Mais qui a ordonné ce trépas? Car la vie est bonne et louable. Esclaves de la vie nous sommes. Ne l'accusons pas d'être coupable. Elle ne fait que suivre le parcours, nous bonifier, peut être! Nous montrer les doutes, les chagrins, les valeurs aussi, les joies sans fin. Alors! petit à petit, je remonte la pente, comme l'escargot partant d'en bas d'une plante. J'apprécie son parfum et sa lumière, pareil au soleil du printemps qui couvre les monts vermeils. Cette semaine, en un lieu clos, entouré de douceur et de tendres mots, fût pour moi un cocon de gentillesse, loin du tumulte de cette ruée funeste, éprise de folie et dévoreuse de sentiments durcis. Pourrais je tenir encore quand je serais sorti, où replonger et me noyer dans l'abysse maudit. Je ne sais! Mais j'écoute, sans faiblir, mes nouvelles pensées qui depuis longtemps somnolaient, en mon sein , enfoncées. J'étais pris par le flux de la soif, de l'ivresse, de vivre fort . Maintenant que j'ai bu tout ça, jusqu’à la lie, sans effort, j'apprécie ces moments de simple sagesse et bonheur paresse. Suis je moins retords? Non, sûrement non. Le mal est bien partout et certainement en nous! En fait, l'enfer n'est il pas ici bas? peu importe qu'il soit couvert d'or où de gravats, il est là! Sur ce, je repars de plus belle avec un nouvel éclat, en m'ouvrant au monde tout en portant des œillères. Ne pas se laisser hypnotiser par des mensonges amers que prêchent ces colporteurs, marchands de vie, soit disant meilleure. Tous ces opportunistes, ces exploiteurs d'âme, ces moralisateurs: au diable, bâtards! Tant pis pour ceux qui se laissent berner; j'y suis passé aussi et suite à quel hasard, je parais, à nouveau, né. Une renaissance, disais je, mais avec le relent de goûts acres qui font qu'en définitive, je préférerais un autre fiacre, pour découvrir, enfin, ce merveilleux décor éclairé par cette juvénile aurore. Jean.Pierre Fraselle 11/2016

suite à une profonde dépression, le fait d'écrire m'a remis debout, merci les mots

Poème posté le 04/02/17

Poète

Jpfras

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