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Métamorphose
par Leonard


Toute une vie m’ont bercé Dans leurs parenthèses félines Toutes les mers où j’ai tracé Mon rêve sur cartes marines Jusqu’au soir où j’ai dépassé Le cap de trop où vont les folles Pleurer leurs amants disparus Tous feux éteints dans la piaule Ce soir-là m’avala tout cru La pieuvre dont la rétine Chaque soir depuis se décolle Me laissant au hublot ému Découvrir l’envers du système Nul ne m’appelle plus Haddock Je ne suis qu’un mollusque en cloque La bête enceinte de soi-même Nul n’a pitié de Polyphème !



Poème posté le 08/02/17


 Poète
Leonard



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