(Si qua fata sinant !)
Le plus grand architecte un moment en vacance
Se dit faisons venir Zeus et ses galopins
Les héros et les dieux sur le mont Palatin
Pour bâtir un projet ayant quelque importance.
Reprenons donc le monde et tous ses locataires
Il a bien des défauts qu’il faudrait corriger
Et des êtres nuisibles dont il faut s’affliger
Allégeons les destins de poids excédentaires.
Cessons la fausseté, le mensonge factice,
Sortons du romanesque illusoire mais banal
Délaissons le trompeur ayons un idéal
Devenons vertueux et renonçons au vice.
Imaginons des temps où les vents poétiques
Harmonisent des hommes les différents parcours
Laissent leur vie partir sur un plus juste cours
De la fraternité cimentons plus de briques.
Certes il faudrait du mal infléchir le labeur
Arrêter la sottise en permanents progrès
Et savoir obtenir de l’humain le plein gré
Pour qu’il puisse changer sans souci batailleur
Les héros et les dieux dirent non au créatif.
Cela nous priverait de belles sinécures
Sur le monde excluons de faire des ratures
Notre intérêt se tient dans le bonheur FICTIF.