Innocence, souvient toi
par Nais
Il attrape et fait prisonnière
L’enivrant parfum de sa nuque
Mon corps sur son cœur de pierre
Cherche la main qui l’éduque
Rencontre avec l’amour assassin
Qui tue le soir tel le hors-la-loi
A coup de foudre, à coups de reins
Cette pudeur qui logeait en moi
La venue de sa peau fiévreuse
Réconforte mes mains nuit glacée
Sur ma bouche la sensation délicieuse
De son délit ô combien prémédité
Amants de la veille, jour inconnu
De sa présence je m’en détourne
Aller retrouver l’odeur impromptue
Nouvelle passion qu’il en retourne
Poème posté le 22/04/17