Résister à la nuit comme au brouillard
Quand deux corbeaux hideux dérivent
Sur l’épave d'un cher bateau
Dont les restes épars se suivent
Dans le brouillard au fil de l’eau...
Leurs cris lugubres me délivrent
De mes lâchetés de salaud
Si près de ce qui dans les livres
D’histoire n’avait plus d’écho...
Le long des plages envahies
Ces cris rayent comme une erreur
Je ne sais quelle rêverie
Qui me tenait lieu de bonheur...
Lors ma nature se rebelle
Ne transige plus et s’écrie
« En résistant la vie est belle ! »
Caligo nihil barbaris nocuit.
Fabriqué à partir des restes du cher navire sacrifié, le luth sacré est en rapport avec l’harmonie cosmique.<br />
Dans la Roue de l’Existence tibétaine, avec ce luth, il s’agit de réveiller les dieux de leurs illusions...